Les débuts d'une nouvelle vie... (libre)

Chez les Swan

Je faisais une ronde tout se qu'il y a de plus normal en tant que chef de la police. Bon d'accord pour être honête je revenais de la Push où j'avais été passer le bonjour à Billy et je rentrais à présent au poste, il fallait l'avouer, il n'y avait pas tant de chose que ça à faire dans cette petite ville, mais je trouvais toujours à m'occuper, même si ça ne concernait pas toujours le boulot. La route était tranquille, jamais rien de particulier et surtout je la connaissais par coeur, vu que je la parcourais presque tous les jours depuis mes 16 ans, rien ne pouvait me surprendre. Enfin rien sauf un cri perçant qui raisonna dans mes oreilles.

Je faisais une ronde tout se qu'il y a de plus normal en tant que chef de la police. Bon d'accord pour être honête je revenais de la Push où j'avais été passer le bonjour à Billy et je rentrais à présent au poste, il fallait l'avouer, il n'y avait pas tant de chose que ça à faire dans cette petite ville, mais je trouvais toujours à m'occuper, même si ça ne concernait pas toujours le boulot. La route était tranquille, jamais rien de particulier et surtout je la connaissais par coeur, vu que je la parcourais presque tous les jours depuis mes 16 ans, rien ne pouvait me surprendre. Enfin rien sauf un cri perçant qui raisonna dans mes oreilles.

Sur le coup la panique faillit presque m'avoir, mais quelqu'un devait s'être blesser dans les bois voilà tout, du moins je l'espérais. J'appuya immédiatement sur l'accélérateur, mais quelques mètres plus loin après un virage je vis une voiture. Mettant en marche mes girofares, je sortis de la voiture que je venais de garer à quelques mètres de celle près de la route. Je la vis tout de suite, à l'instant même où mes pieds touchèrent le sol. Une jolie jeune fille blonde, surement pas plus vieille qu'Isabella, ou de quelques années à peine. Mon coeur se serra, qu'avait il pu lui arriver si près de la route? Je priais pour que ça ne soit pas une voiture qui l'ai fauché, ça serait encore plus grave que je ne le pensais.

J'attrapai mon téléphone portable et appela le numéro des urgences demandant une ambulance d'urgence, ensuite

Sur le coup la panique faillit presque m'avoir, mais quelqu'un devait s'être blesser dans les bois voilà tout, du moins je l'espérais. J'appuya immédiatement sur l'accélérateur, mais quelques mètres plus loin après un virage je vis une voiture. Mettant en marche mes girofares, je sortis de la voiture que je venais de garer à quelques mètres de celle près de la route. Je la vis tout de suite, à l'instant même où mes pieds touchèrent le sol. Une jolie jeune fille blonde, sûrement pas plus vieille qu'Isabella, ou de quelques années à peine. Mon coeur se serra, qu'avait il pu lui arriver si près de la route? Je priais pour que ça ne soit pas une voiture qui l'ai fauché, ça serait encore plus grave que je ne le pensais.

J'attrapai mon téléphone portable et appela le numéro des urgences demandant une ambulance d'urgence, ensuite je m'approcha de la jeune fille, et m'agenouillai auprès d'elle et prit sa main. Elle était gelée, je sursauta à ce contact. Ensuite je posa ma main sur son cou pour prendre son pouls, et là je me rendis compte que son coeur battait très vite, trop vite. La pauvre fille ne semblait vraiment dans un sale état, surtout que je remarqua des morsures étranges, proche de la mâchoire humaine, mais ça se n'était pas possible, un humain n'aurait pas pu faire ça c'était impossible.

"Mademoiselle vous m'entendez? Ca va aller l'ambulance arrive, tenez bon."

J'observais la jeune fille paniqué, je voyais ses doigts se tordre de douleur, sans parler de ses étranges blessures, et du froid qui semblait gagner du terrain sur la chaleur de son sang, un peu comme si la mort s'emparait peu à peu d'elle. J'enleva ma veste, celle de mon uniforme, elle n'était pas spécialement chaude, mais ça serait toujours mieux que rien, et enveloppa la jeune fille, tout en prenant soin de ne pas la bouger. Après tout sa colonne vertébrale pouvait être toucher, et je n'étais pas médecin, mes seules connaissances en biologie remontaient au lycée, mieux valait ne pas jouer les héros.

La jeune femme hurla, elle souffrait le martyre, pourtant en dehors de quelques bleus, et des étranges morsures, je ne voyais pas la moindre trace de blessure, était elle comme ça depuis longtemps? Je n'en savais rien et trouvais que les secours étaient longs. Enfin bien sur qu'ils étaient longs, il fallait qu'ils envoient un médecin et un ambulancier, autant dire, le grand apparat pour une petite ville comme Forks. Voulant répondre aux interrogations de la jeune fille, je fis de mon mieux espérant que j'arriverais à la calmer, mais vu la douleur qu'elle semblait ressentir c'était impossible.

"Vous avez du être agresser, les secours arrivent, tenez bon."

J'enlevai les cheveux qui lui cachaient le visage, et posa mes mains chauds dans les siennes pour les réchauffer. Ses yeux reflétaient l'horreur d'un torturé, il n'y avait pas de doute, la souffrance était bien réelle, et j'étais impuissant... Pourvu qu'il y ai de la morphine dans l'ambulance, afin de calmer le calvaire de la jeune fille. Il m'était inutile d'aller voir ce qu'il y avait dans ma trousse de secours, sous le siège du passager, il fallait du matériel spécifique pour aider cette jeune fille.

Je souffrais terriblement et mon esprit était engourdi. Je me laissais faire par mon interlocuteur, sans vraiment me rendre réellement compte qu'il déposait sa veste sur moi afin de me réchauffer. J'avais l'impression de mourir, tout simplement mourir... Mais bon sang pourquoi cela devait il être aussi douloureux. Tous mes fluides de mortel m'étaient arrachés. En tant que humaine, j'étais entrain de mourir, mais j'étais parfaitement en vie en tant que vampire, bien que cela je l'ignorais encore; et, de mes sens entrain de s'éveiller, j'étais entrain d'assister à la mort de mon propre corps, mais je ne le savais pas. J'en conçus d'abord un certain malaise, puis, finalement de la peur.

Il me semblait que je venais tout juste d'acquérir le don de percevoir les couleurs et les formes. Je fus captivé par les boutons de la chemise de mon interlocuteur et pendant un long moment je ne pus regarder rien d'autre. Puis l'homme se mit à parler et le son de sa voix n'était semblable à rien de se que j'avais jamais entendu. Je percevais comme un battement de tambour auquel s'ajoutait le métal de sa voix. Mes sens étaient brouillés, les sons se fondaient les uns aux autres comme se mêlent les résonances des cloches. Puis je réussi à séparer les sons, qui s'organisèrent en un carillon dont chaque tintement, doux, mais précis, réverbérait ses échos parmi les sons qui s'égrenaient.

« Je suis entrain de mourir c'est ça? »

demandais je en fermant les yeux. Ma voix était casé par la douleur, mais étrangement calme malgré la peur que je ressentais. J'eus soudainement un petit rire tandis que la douleur continuait à parcourir doucement mes veines. Mes nerfs étaient entrain de lâcher... Tout cela devenait trop incroyable... Je devais certainement faire un mauvais rêve... Ou bien c'était une mauvaise blague... Ou encore je devenais folle... Je ne pouvais pas mourir... Pas maintenant... J'avais encore trop de chose à vivre...

[HJ: En dehors de l'intense douleur qui dure trois jours, j'ignore comment se passe la transformtion dans l'univers Twilight, donc je le fais comme je connais, c'est à dire celui à la mode d'Anne Rice plus particulièrement. Et un peu de Brame Stocker aussi... Donc désolé si cela ne correspond pas totalement aux attentes du fofo. ]

[hrp : pas de soucis, du moment que tu gardes les caractéristiques des vampires de Meyer ^^ ]

Je regardais la jeune fille puis ma montre, mais que faisaient ils? J'espérais qu'ils allaient trouver Carlisle, ça serait sans doute la meilleure choses qui pourrait arriver à cette jeune fille, cet homme était un génie, et c'était une véritable chance pour une ville comme la notre d'avoir un médecin de ce talent. Mais pour l'instant, le temps passait et pas de nouvelle, pauvre jeune femme. Dire que je ne savais même pas son prénom, et elle ne savait pas qui j'étais ça devait être effrayant, j'étais vraiment stupide, j'aurais du me présenter c'était la première chose à faire pour la rassurer.

"Je suis Charlie Swan, le chef de la police, l'ambulance va arriver, vous avez du être attaqué, par un animal mais ça va aller tenez bon, il ne faut pas désespérer, je reste ici, ne vous inquiétez pas."

Je tenais toujours ses mains qui perdaient peu à peu la chaleur de la vie entre mes mains, je m'inquiétais réellement surtout que j'avais beau lui avoir dis qu'il s'agissait de morsures d'animal, rien n'était moins sur. En effet j'avais beau ne pas m'y connaître en animaux, ça ressemblait plus à la dentition d'un homme que celle d'un animal. Mais je devenais fou, c'était impossible, aucun être humain ne pouvait faire ça, c'était impossible, inhumain...

Je me redressa, sans lâcher ses mains, me demandant si son agresseur était toujours dans le coin, rien de rassurant tout ça, heureusement, le bruit du gyrophare était rassurant, l'ambulance arriverait bientôt maintenant, il fallait juste qu'elle tienne encore quelques temps. Il fallait aussi que je trouve une façon de la tenir éveillé, c'était presque la seule chose que je savais, elle ne devait pas sombrer.

"Je peux appeler quelqu'un pour vous? Elle viendra vous chercher à l'hôpital, ce n'est pas bon d'être seule."

Effrayé de voir ainsi la mort s'emparer d'une si jeune fille, je commençais vraiment à m'en faire, mais que faisait les secours, si ils arrivaient trop tard... Non je ne pouvais pas penser à ça.

Paniqué par la situation totalement inhabituelle, je passais mon temps à regarder ma montre. Déjà 20 minutes, mais que faisaient ils? D'accord je savais que c'était long de trouver un responsable mais ils avaient déjà dut appeler Carlisle Cullen, et lui ne prenait jamais autant de temps avant de venir. A moins que... A moins qu'il ne soit pas chez lui. Cette idée me terrifia, il ne pouvait pas, sinon l'avenir de cette jeune fille était incertain. Bien sur, il y avait d'autres médecins à Forks, mais aucun aussi brillant que Carlisle, et l'état de cette jeune fille me semblait vraiment préoccupant, je n'avais jamais une telle chose. Le froid glaçait sa peau de pêche, et les empreintes de dents, et surtout rien ne pouvait attirer la mort aussi facilement. Je disais bien attirer, car la jeune fille semblait tirer inexorablement vers les ténèbres, c'était effroyable.

Elle resta longtemps silencieuse, puis lorsqu'elle réussit enfin à produire quelques sons, ils semblaient déformer par la douleur. Le pire de tout était de savoir que je ne pouvais rien faire contre cette douleur. Déjà pour la simple et bonne raison que je n'étais pas médecin, et que je n'avais pas de médicament si ce n'était un peu de paracétamol pour les maux de tête, puis aussi parce que j'étais dépassé par cet événement, trop irréaliste pour moi. Comment quelque chose pareil pouvait se produire comme ça devant mes yeux, alors que cette scène semble extraite d'un film d'horreur?

Finalement, elle réussit à produire des paroles inéligible malgré la douleur. Mentalement je nota cette information que je n'oublierais pas de si tôt, comme cette effroyable journée d'ailleurs. Impossible d'oublier ça comme ça, surtout dans une bourgade où le crime est quasiment inexistant.

"Je vous promet que je le retrouverais, et je le préviendrais."

Inutile de lui demander plus d'efforts, je retrouverais son nom et prénom grâce à la plaque de sa voiture lorsqu'elle serait à l'hôpital, j'aurais ensuite tout le loisir de le trouver, de le prévenir que sa petite fille était à l'hôpital, mais que tout allait bien se passer. Du moins c'était se que j'espérais, le cas échéant serait très difficile à gérer. Annoncer la mort d'un proche à quelqu'un faisait partie des choses que je n'avais jamais fait de ma vie, et ça ne devait pas commencer avec elle.